L’atelier Création A92 de l’ESAT Camille Hermange se lance dans un partenariat avec le centre Georges Pompidou à Paris, musée national d’Art moderne, situé en plein cœur de Paris.
Lundi 4 juillet, deux personnes travaillant sur un projet d’inclusion sociale et d’accessibilité au Centre Pompidou sont venues rencontrer les travailleurs de l’atelier pour une séance de relecture d’un livret en français facile. Trois fascicules de ce type sont déjà disponibles au public dans le musée.
Aujourd’hui, le Centre Pompidou souhaite éditer et distribuer un quatrième sur L’atelier Brancusi, espace à part entière, appartenant à la collection permanente du musée. Les travailleurs de l’atelier Création A92, leur monitrice ainsi que les deux professionnelles du Centre se sont donc rassemblés pour relire la maquette de ce quatrième livret. Les volontaires lisaient les pages une par une, puis le groupe échangeait sur chacune d’entre elle.
C’était un échange enrichissant pour tous. Les travailleurs ont pu apporter de nouvelles idées, suggérer des définitions, des formulations. Ils ont pu donner leur avis sur l’importance de tel ou tel élément, donner des idées d’images à ajouter. Grâce à leurs questions, leurs réactions et leurs remarques, les deux professionnelles ayant travaillé sur la rédaction du livret ont pu y apporter des modifications qui leur ont semblé judicieuses.
Grâce à cet atelier, les plasticiens ont découvert un artiste et sa façon de travailler. De plus, en échange de leur participation à la rédaction du livret, ils ont eu la chance de pouvoir se rendre sur place pour visiter l’atelier Brancusi. C’est ainsi que les travailleurs de l’atelier Création A92 ont été reçu mercredi 6 juillet par un conférencier à l’atelier Brancusi, à Paris.
C’est une pièce dans laquelle a été reconstitué l’atelier de Constantin Brancusi tel qu’il était dans les années 20. Avant son décès, il a légué au Centre Pompidou toutes ses œuvres à conditions que son atelier soit restitué tel quel. On peut y voir son lieu de vie, son lit, ses outils, son lieu de stockage, ses photographies, son appareil photo, ainsi que ses sculptures terminées qu’il mettait en scène comme dans un théâtre.