Le développement : une dynamique et un processus


A l’origine, les besoins des personnes accompagnées et de leurs aidants

Ces besoins évoluent au fil du temps (handicap, âge, scolarisation, logement collectif et individuel…) et varient en fonction des territoires. Au sein de l’Entraide Union, ces besoins sont identifiés, recueillis et intégrés dans les orientations que ce soit au niveau associatif (projet associatif), au niveau des structures (projet d’établissement) ou au niveau des usagers (projets individuels d’accompagnement). De plus, l’association s’appuie sur les plans et stratégies nationaux et territoriaux afin d’enrichir sa perception et son analyse des besoins.

Un levier, la transformation de l’offre

La finalité de la transformation de l’offre, c’est de remettre en question nos dispositifs et accompagnements actuels afin de répondre à ces besoins. Par cette réflexion, on vise à améliorer les bonnes pratiques existantes ou à créer des solutions complémentaires et/ou alternatives. C’est ainsi que naissent de nouveaux projets de développement portés par les structures, à l’échelle territoriale ou à l’échelle associative.

Pour la mise en œuvre, des opportunités à saisir

La démarche de développement se poursuit alors vers la mise en œuvre de ces projets. Lorsque ces derniers requièrent des financements complémentaires (en investissement ou en fonds pérennes) et/ou une nouvelle autorisation, il faut repérer l’opportunité la plus adaptée : négociation CPOM, appels à projets (AAP, AMI, AAC), négociations directes avec l’ARS ou le Conseil départemental (gré à gré), DAPID, mécénat…

Une dynamique bien vivante à l’Entraide Union

Pour cette rentrée 2024, la mise en œuvre de plusieurs projets portés par les structures de l’Entraide Union illustre ce processus de développement :

  • L’ouverture de places de SESSAD Pro à Dysphasia, René Fontaine et Rosa Parks répond aux besoins de transformation du parcours professionnel des adolescents et jeunes adultes, (financée par le CPOM Ile-de-France et par un accord gré à gré avec l’ARS Ile-de-France).
  • L’extension du CAMSP Les Comptines permet de réduire les temps d’attente sur le territoire de Saint-Denis (financée par un accord de gré à gré avec l’ARS Ile-de-France)
  • L’extension du CMPP de Villiers-le-Bel et Goussainville permettra d’accueillir davantage de jeunes enfants (moins de 3 ans) et de jeunes présentant des TSA tout en augmentant l’amplitude d’ouverture de l’antenne de Goussainville (financé par un appel à projets dans le cadre du plan Inclus’IDF).
  • L’extension de l’IME René Fontaine qui favorise les interventions en milieu scolaire et répond au manque de places sur le territoire (également financé dans le cadre du plan Inclus’IDF)

Des freins ou des difficultés à dépasser

La mise en œuvre de ces projets est cependant régulièrement freinée par des problématiques concrètes, au-delà de la question des financements. Liées aux ressources humaines, aux locaux, à l’identification de ces nouvelles modalités d’accompagnement sur le territoire, le développement se traduit alors par le dépassement de ces obstacles. Ce travail mobilise fortement les porteurs de projets (notamment les équipes de directions) en coordination avec l’ensemble des parties prenantes de l’association.