Discours de M. Alain GIRARD, Président de l’Entraide Universitaire, le jeudi 24 janvier, à l’occasion du pot de départ de Martine LEJEAU-PERRY, directrice du foyer et de l’ESAT Jean Moulin, ainsi que du Café Signes.
Ma chère Martine, ma très chère Martine,
Je tiens à rendre hommage à ces 32 belles années de bons et loyaux services parmi nous au sein de l’Entraide Universitaire. Tu es le dernier témoin de ce que fût ma première présidence de notre belle association, et je prends conscience que le temps s’écoule inexorablement.
Je t’ai accompagné dans les combats et je suis heureux que tu aies choisi le Café Signes pour fêter ta retraite bien méritée. Ce lieu est le visage incarné de ces combats que tu sais mener mieux que personne.
Je me souviens encore quand en 1998 tu nous as présenté ton projet de Café Signes. Nous t’avons donné les moyens de réussir ton pari, devenu notre pari. 15 ans après son ouverture, nous pouvons le dire : pari gagné ! Ce Café, qui est un peu notre enfant, je crois pouvoir le dire ainsi Martine, nous pouvons en être fiers.
Mais le foyer/ESAT Jean Moulin, ce n’est pas que le Café Signes, et Martine a su animer l’ensemble de la structure… je tiens ici à saluer la constance de ton engagement tout à la fois dans ton implication auprès des équipes et des usagers du foyer et de l’ESAT Jean Moulin, que dans ta fidélité à notre association et à ses valeurs.
Il est un proverbe africain qui dit : « le dialogue suppose la reconnaissance de l’autre à la fois dans son identité et dans son altérité ». Ce dialogue tu as toujours su l’instaurer, tu as toujours su faire en sorte qu’il fasse sens entre ce que Daniel Abbou, qui a travaillé à tes côtés, nommait le « Peuple sourd » et le commun des mortels, et ça, nous ne t’en remercierons jamais assez. La fierté n’est pas l’orgueil, elle est la joie de ce que l’on est, et toi Martine, tu peux être fière de qui tu es, fière du parcours que tu as accompli. Et nous à l’Entraide Universitaire, nous sommes fiers de t’avoir eu aussi longtemps à nos côtés. Nous te souhaitons une retraite heureuse car bien méritée.
Martine Lejeau-Perry nous écrit le 29 mars dernier :
Jean Moulin n’est rien d’autre qu’une histoire de vie qui prend forme, se déforme et se reforme, une histoire de femmes et d’hommes qui ont besoin de sens, la mienne, la vôtre et celle de tous ceux qui vont contribuer à l’écrire.
Deux choses importantes le bonheur et la chance que j’ai eu de croiser votre route, la deuxième c’est toute l’affection, la tendresse et l’émotion que j’éprouve à chaque fois que je pense à l’un d’entre vous, que vous soyez collègues, usagers, professionnels ou collaborateurs du sièges.
Le luxe pour moi a été de travailler avec des gens que j’aime.
Merci à l’association pour ces magnifiques rencontres et ces belles années.
Bien à vous.