Antonio CHIRIACO au Café Signes


« Aux premiers jours de 2013, après un long parcours dans l’industrie, je suis descendu du grand manège de l’économie, quittant alors la fonction de consultant que j’y occupais depuis plusieurs années, j’ai fait le saut qui m’a conduit à rejoindre mon désir de toujours: peindre.
Toujours, ou plus précisément depuis l’instant où mon professeur de dessin au collège Paul Bert de Drancy accrocha au mur le portrait que j’avais réalisé de mon voisin pour l’y laisser l’année entière. N’est-ce qu’un fantasme ? Peu m’importe ! Je n’ai plus cessé de peindre dans une approche et des techniques compatibles avec toutes les contingences. Toujours, mais avec une certaine retenue qui n’est plus. Un jour de 2013, j’ai décidé de m’offrir ce lieu qui allait m’obliger à me confronter à ce désir irrépressible de peindre.
M’y voilà, nourri par des années d’émotions et de découvertes, pas un voyage qui ne fut l’occasion d’aller à la rencontre des expressions artistiques, nourri de paysages, de visages, de formes, nourri tout simplement de la vie. J’utilise l’huile sur la toile et la figuration pour toucher du doigt ce qui nous a été légué. C’est avec l’acrylique, sur divers supports, que je donne libre cours à cette frénésie d’abstraction qui m’a saisi.
Voilà désormais la route sur laquelle je chemine. »
Antonio CHIRIACO vient d’exposer une autre série d’œuvres dans le cadre d’une présentation collective HEPTALOG à la Galerie Beaurepaire, PARIS

Pièce jointe